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Dix filles et un objectif, le “CertiLingua”

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de Chiara Manfredini

Dix filles et un objectif en commun: la certification d’excellence européenne, le “CertiLingua”. Pour l’obtenir, il n’est pas suffisant d’être inscrit au lycée linguistique et fréquenter la cinquième année : on doit aussi posséder deux certifications B2, 70 heures d’enseignement CLIL, avoir participé à au moins un échange ou un stage et avoir fait trois réunions (octobre, février et avril) pendant la dernière année avec une enseignant interne à l’école. Voilà les exigences essentielles pour entreprendre ce “voyage”. Dans notre cas, Mme. Cignatta a été très gentille et disponible à nous expliquer le très compliqué dossier qu’il est nécessaire de remplir et envoyer au Ministère de l’éducation nationale à Rome, avant la fin du mois de Juillet. Le projet, qui est composé de 8 pages “Word”, devra contenir une réflexion personnelle en langue étrangère, concernant le stage ou l’échange au quel nous avons participé. Nous devons aussi écrire un rapport dans lequel nous décrivons notre parcours, dans le but de mettre en évidence nos progrès et les compétences rejointes pendant les cinq ans de lycée. Le “CertiLingua” est un objectif très important aussi bien pour les élèves que pour l’école, qui encouragera donc les étudiants à obtenir des certifications B2 et à participer aux échanges et aux stages dès leur première année de lycée. Les jeunes qui obtiendront le prestigieux « CertiLingua » pourront plus facilement accéder à des cours internationaux, aux universités et au monde du travail. Il ne me reste alors que de souhaiter bonne chance à mes neuf copines, et à moi-même aussi, en espérant que tout puisse se passer pour le mieux !

 

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LE PROJECT/ eTwinning, Ritratti di “classe”

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Le projet eTwinning Ritratti di «classe» que nous avons réalisé avec Madame de Marchant a été très intéressant. Il s’est présenté comme une réflexion sur le culte de l’image et la représentation de soi et de l’autre à travers la peinture, la photographie, l’écriture… Et comme un voyage dans l’univers des portraits d’un pays à l’autre, d’une époque à l’autre, d’un musée à l’autre, d’un visage à l’autre.

Au cours de l’année scolaire et grâce au CLIL (Histoire de l’art en français), nous avons pu approfondir nos connaissances sur les portraits et autoportraits du monde et nous confronter avec d’autres jeunes de notre âge et de différentes nationalités. La collaboration avec les étudiants français a été compliquée car nous avons eu des difficultés à communiquer entre nous, pas tant par une insuffisance de moyens que par un manque de réponses de la part des élèves français. Mais malgré cela, nous avons réussi à faire un excellent travail, et nous sommes très satisfaits des résultats.

Madame de Marchant nous a guidés dans cette expérience qui nous a fait apprendre beaucoup. Le début du projet a consisté en une présentation sur Genially intitulée “Portraits chinois” : nous devions nous décrire et nous présenter aux autres à travers des images et des associations à des objets, des animaux et des lieux. Comme ce travail était très agréable et intéressant, nos professeurs nous ont demandé de créer les présentations aussi dans une langue étrangère comme on le voulait. Ensuite, en groupes, nous avons décrit la ville où nous vivons, en faisant là aussi une présentation sur Genially, c’était un beau travail de collaboration entre les classes 3L et 3A LNG.

Pendant le projet, nous avons eu l’occasion de créer aussi des jeux sur Learningapps pour rendre le travail plus amusant et plus facile, notamment lors des ateliers par groupes bi-nationaux. Grâce à ce projet, nous avons appris à utiliser de nouveaux instruments comme l’espace de travail collaboratif Twinspace et Genially et à communiquer plus entre nous.

Nous tenons à exprimer notre reconnaissance à Madame de Marchant pour nous avoir fait participer à cette expérience qui nous a beaucoup enseigné et nous a tous passionnés ; il s’agissait d’un projet éducatif et pas du tout laborieux.

Ci-dessous, le lien vers l’album résumé de notre projet.

https://www.sfogliami.it/fl/228481/5dm1mkjddbve1r7x7m89e7t68d34

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Prof pour neuf jours!

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Rapport sur l’alternance

Pendant l’année scolaire 2016/2017 j’ai participé au projet d’alternance école-travail « Il francese alla scuola primaria : et voilà ». Il prévoyait un cours d’apprentissage de dix heures dans notre école, tenu par Claire Boileau, qui nous a expliqué comment se porter avec les enfants et comment préparer une leçon. Elle nous a conseillé de faire des jeux, des chansons et des activités ludique pour mieux impliquer les enfants. Pendant ce cours de formation j’ai noté toutes ces informations sur un cahier qui je utilisait aussi à l’école primaire.

Pour participer à ce projet on devait être en couple ; ma compagne était Matilde Tienni qui fréquente ma classe. L’école où nous allions s’appelle Nido San Girolamo et se trouve seulement à cinq minutes de distance de notre lycée, donc nous y allions à pied.

 

Avec les enfants

Notre classe, la 5a A, est formée par vingt-sept élèves. Nous avons tenu neuf leçons, surtout l’après-midi mais quelque fois aussi pendant la matinée. Dans chaque leçons nous avons affronté avec les élèves des différents thèmes à travers des explications, des jeux, des fiches, des dessins …

Le premier cours, nous l’avons dédié aux présentations. Nous nous sommes présentées  en Français en traduisant les mots que les enfants ne comprenaient pas. Puis nous avons leur donné de petites étiquettes oranges où ils ont écrit «Je m’appelle … » et ils ont fait des dessins qui représentaient leurs passions et leurs hobbys. Ensuite nous avons leur expliqué la conjugaison du verbe «être » en utilisant des cartons colorés et coupé avec des formes différentes pour faciliter les enfants à relier les sujets avec le verbe correct.

Le thème du deuxième cours était «Le nombres ». Nous avons donné aux enfants des fiches avec les nombres des zéro à vingt écrits en pointillé, qui ils devaient repasser. Nous avons dédié le dernier quart d’heure fait au «Loto », un jeux qui les élèves ont apprécié beaucoup.

Le troisième cours avait comme sujet « Les animaux » et il a était une leçon vraiment amusante. Matilde et moi, nous avons écrit les noms des animaux avec le dessin correspondant sur de petites cartes et puis les enfants les ont attaché au tableau divisés selon leur article indéfinis. Ensuite les élèves ont réalisé des masques de Carnaval en utilisant des photocopies que Claire noua avait donné pendant le cours de formation. Je pense que les enfants se ont beaucoup amusés.

Le quatrième cours Matilde et moi, nous avons enseignés aux enfants les jours de la semaine, les sports et les matières scolaire en leur demandant leur emploi du temps.

Je crois que la leçon la plus appréciée par les élèves a été la cinquième. Le sujet était « Fruits et Légumes », les enfants ont traduit quelques mots et puis… surprise !! Nous avions préparé la pâte à sel le jour précédent et puis les enfants ont réalisé un fruits ou un légume au choix en montrant leur créativité.

Le sixième cours avait comme thème « Les magasins », les enfants ont appris ce qu’on peut faire à la poste, à la boucherie, à la boulangerie, à la banque, chez le marchand de fruits et de légumes…

Le septième cours on a abordé l’argument « Les vêtements ». Nous avons divisé les élèves en quatre groups qui représentaient les saisons, puis chaque enfant devait dessiner un vêtement qu’on porte pendant la saison que son group symbolisait.

Le huitième cours était dédié à la famille. On a utilisé une famille virtuelle, c’est-à-dire celle des Simpson, de manière d’enseigner aux enfants les différents membres de  la famille sans faire des questions trop personnelles. J’ai remarqué que cette leçon a été beaucoup appréciée en effet plusieurs enfants ont décrit volontairement leur famille.

Le dernier cours, donc le neuvième, avait comme sujet « La météo ». Les élèves ont appris l’expression « Il y a… » et puis certains mots concernant les phénomènes météorologiques principales, comme neige, pluie, vent … Le dernier quarte d’heure les enfants ont fait une petite interrogation écrite pour réviser tout ce qu’ils avaient appris pendant les leçons précédentes.

 

Mes réflexions personnelles

Je suis très heureuse d’avoir participé a ce projet d’alternance parce qu’il m’a permis de travailler avec les enfants et de me rapprocher du monde du enseignement. Grâce à cette expérience j’ai vraiment compris comment on c’est difficile de se trouver à la place de la maîtresse: on doit toujours essayer d’être disponible, souriante, gentille, tranquille et on doit toujours faire du propre mieux pour impliquer les enfants et stimuler leur intérêt.

J’ai été frappée par un enfant qui, malgré ses difficultés, est venu plusieurs fois à demander mon aide afin que je contrôlasse ce qu’il avait écrit. Cet élève m’a fait beaucoup réfléchir parce que c’est relativement «simple » d’enseigner à ceux qui réussissent à apprendre plus facilement, mais il est vrai aussi que, quand on réussit à obtenir un bon résultat surtout de qui a plus de mal, c’est vraiment gratifiant.

J’ai remarqué que les leçons plus « théoriques » pour les enfants étaient un petit peu plus fatigantes à suivre, au contraire, pendant les cours au but ludique, manuel et de création les enfants ont répondu avec enthousiasme et avec plus grand participation.

Nos efforts et notre application ont été gratifiés de différentes façons. Un jour, à la sortie de l’école élémentaire nous avons rencontré une mère d’une notre élève qui nous a rapporté que leur filles étaient très enthousiastes de ce projet et que, aussi chez eux, essayaient à répéter ce qu’elles avaient appris pendant nos leçons.

Un geste qui nous a ému a été quand deux enfants, avant le cours, nous ont donné une petite fleur faite avec la pâte à sel et colorée par eux ; ce sont de petits gestes sincères, nés du cœur, qui récompensent chaque effort … et émeuvent.

 

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De la colonisation française à la France d’aujourd’hui et aux querelles avec l’Italie

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C’est dans le cadre des Grandes Découvertes de la fin du XVe siècle que la domination européenne sur le monde commence. La France participe graduellement à cette conquête du monde, jusqu’à devenir à la fin du XIXe siècle le deuxième empire colonisateur derrière le Royaume-Uni.

La Seconde Guerre Mondiale marque un véritable tournant, les idées de liberté et d’autodétermination des peuples présentes dans la charte des Nations Unies et dans la Déclaration des droits de l’homme poussent les populations dominées à se détacher de la tutelle d’un continent qui a perdu sa puissance et sa crédibilité.

La conférence de Bandoeng symbolise l’accomplissement de l’independence du continent asiatique et le début de la vague de décolonisation de l’Afrique. On pourrait se demander si encore aujourd’hui la France exerce-t-elle une certaine influence sur ses anciennes colonies.

À partir de 1870, le phénomène colonial connaît un nouvel essor et de nouvelles caractèristiques, la domination devient plus totale et englobe toutes les sphères de la vie des populations coloniseés. Les colonies sont censées fournir des matières premières et représenter des débouchés pour les puissances colonisatrices qui visent à affirmer leur prestige et leur pouvoir sur la scène internationale. Mais des facteurs idéologiques sont aussi en jeu: l’impérialisme européenne se présente comme la lutte de la civilisation contre la barbarie au nom du progrès.

L’Empire français s’étend essentiellement en Afrique: Maghreb et Afrique noire; et en Indochine. Lors de la Seconde Guerre mondiale et la victoire sur le nazisme, aucours de laquelle les peuples coloniaux ont joué un rôle important, les revendications anticolonialistes se font plus fortes au nom du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Le mouvement des indépendances est en marche.

La guerre d’indépendance d’Indochine débute en 1946 et aboutit à la conférence de Genève, en juillet 1954, qui ètabli la division provisoire du Vietnam en deux états: au Nord une République dirigée par un gouvernement communiste et au Sud une République philo-occidentale. L’indépendance du Laos et du Cambodge, proclamée en 1953, est définitivement reconnue. La France s’accroche désespérément à ses colonies maghrébines mais en 1956 le Maroc et la Tuinisie obtiennent l’indépendance.

La question de l’Algérie est plus délicate, elle a été conquise par la France à partir de 1830 et elle était habitée par plus d’un million de français, les soi-disant pieds noirs. Le gouvernement de la IVe République est incapable de faire face aux mouvements insurrectionnels dirigés par le Front de libération nationale algérien. Le général de Gaulle, retiré de la politique depuis 1946, est rappelé au pouvoir pour résoudre la crise. Les négociations pour l’indépendance aboutissent aux accords d’ Èvian en 1962.

Luigi Di Maio, vice-premier ministre italien et leader du mouvement populiste Cinq Étoiles, a accusé le gouvernement français d’appauvrir les économies des anciennes colonies françaises en Afrique à travers le franc CFA et d’encourager la migration en Europe.

Au moment des independances,les ex-colonies françaises conservent une monnaie unique: le franc CFA qui est utilisé en deux zones: l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Le franc CFA est géré en dernier ressort par la France qui a pour mission d’assurer la parité entre les deux monnaies. Depuis 1999, le franc CFA est arrimé à l’euro. Un fonctionnaire français siège au conseil d’administration des deux banques centrales, ce qui suggère que la France conserve au moins une certaine influence sur le processus décisionnel. Paris soutient que le maintien ou non d’un pays dans la zone CFA est du ressort de la souveraineté de chaque pays. Quant à la corrélation avec l’immigration, la plupart des flux migratoires en méditerranée ne proviennent pas des 14 pays qui utilisent le franc CFA, dont 12 sont d’anciennes colonies françaises.

Une grande partie des préoccupations concernant le franc CFA ont trait à la façon dont il limite les leviers économiques que les pays africains peuvent utiliser. Ils ne peuvent pas fixer leurs propres taux d’intérêt, par exemple. Mais il est difficile de dire si l’accord entre les 14 pays et la France a eu un impact négatif sur leurs économies respectives.

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